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Imposition pour les résidences principales Airbnb

Les plateformes de location saisonnière connaissent un véritable essor et l’entreprise Airbnb ne fait pas exception. En effet, elle a littéralement transformé le paysage locatif français avec une influence directe sur les propriétaires et les locataires. Il est vrai que la location d’une résidence principale s’avère particulièrement intéressante pour générer des revenus, mais de nombreuses questions fiscales devront être abordées. C’est une évidence, les propriétaires se retrouvent avec des obligations et des charges et notamment un régime d’imposition spécifique. De ce fait, la déclaration des revenus doit s’effectuer avec toutes les connaissances nécessaires en prenant en considération les abattements ou le choix d’un régime réel. Pour y voir plus clair, nous vous apportons un éclairage sur le sujet, mais sachez également que vous pouvez vous faire aider par un spécialiste dans le domaine comme Upperkey.




Comprendre l’imposition des revenus Airbnb pour une résidence principale


Les types de revenus générés par la location Airbnb

À partir du moment où vous générez des revenus avec la location de votre bien, sachez que les revenus locatifs sont obligatoirement soumis à une fiscalité spécifique. Sur le territoire français, on parle alors de bénéfices industriels et commerciaux que vous connaissez peut-être sous l’appellation BIC. Cependant, il existe de nombreux régimes fiscaux que nous allons vous détailler dans les paragraphes suivants.


À commencer par le régime micro-BIC, particulièrement intéressant, à partir du moment où vous respectez certaines conditions. Si tel est le cas, vous retrouvez un abattement forfaitaire de 50 % concernant vos revenus locatifs. Ainsi, la déclaration devient beaucoup plus simple. Malheureusement, il existe des inconvénients et dans ce cas-là le régime n’est pas forcément adapté à votre situation. C’est un constat à partir du moment où vous avez des charges réelles considérées comme importantes.


Rassurez-vous, il existe toujours une solution en vous orientant cette fois-ci vers le régime réel. Une solution intéressante pour la réduction des charges, notamment concernant les frais d’entretien et les intérêts d’emprunt bancaire. Au-delà de l’impôt, n’oubliez pas de vous acquitter des prélèvements sociaux, absolument indispensables. En effet, la location saisonnière reste soumise à des seuils très précis et lorsque vous les dépassez, il est impossible de faire abstraction des cotisations sociales. Voilà pourquoi, le choix du régime fiscal reste un élément déterminant pour optimiser vos revenus et vous devez tenir compte de votre situation personnelle et de vos objectifs.


Les bases légales de l'imposition des revenus Airbnb en France

Sachez que des impositions spécifiques existent sur le territoire français à partir du moment où vous générez des revenus en provenance de la location saisonnière. Donc, si vous avez l’habitude d’utiliser Airbnb, vous devez prendre en considération ces différentes contraintes. Pour ce faire, il suffit de réaliser l’intégration de ses revenus au niveau de votre déclaration de revenus annuels. Par défaut, ils sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux.


En fonction des revenus bruts que vous avez générés, c’est-à-dire à partir de la location saisonnière, vous pouvez alors déterminer le régime d’imposition applicable. Si vous ne dépassez pas le seuil fixé à 72 600 € sur l’année, il vous sera possible de profiter d’un abattement forfaitaire de 50 % concernant les revenus bruts.


Par contre, lorsque vous dépassez le seuil, vous n’avez d’autre choix que de basculer sur le régime réel. Vous pouvez donc déduire les frais de gestion lorsque vous passez par une conciergerie comme Upperkey, mais aussi les frais d’entretien et les intérêts d’emprunts.


L’impôt sur le revenu ne constitue pas la seule contrainte. Vous devez également prendre en considération la taxe foncière concernant le bien immobilier que vous louez. Celle-ci est déterminée selon la valeur cadastrale de votre bien immobilier et il n’y a aucune corrélation avec les revenus locatifs. En tant que propriétaire, vous avez de multiples obligations fiscales que nous vous conseillons de respecter, sous peine de recevoir des pénalités.


C’est une évidence, la gestion des revenus Airbnb devra faire l’objet d’une attention particulière afin de vous conformer aux règles fiscales existantes sur le territoire français.




Les régimes fiscaux applicables aux résidences principales louées sur Airbnb


Le régime micro-BIC : avantages et conditions

En optant pour le régime micro-BIC, vous découvrirez une option avantageuse d’un point de vue fiscal pour n’importe quel propriétaire ayant le désir de s’orienter vers une location en courte durée, que ce soit pour une résidence principale ou pour une résidence secondaire. Sachez que le constat est également identique pour les meublés de tourisme classés.


Vous découvrirez une imposition fiscale grandement simplifiée, à condition de ne jamais dépasser la limite de 72 600 € pour l’ensemble de l’année et l’ensemble des biens loués. L’avantage principal porte sur l’abattement forfaitaire à hauteur de 50 % au niveau des recettes brutes que vous venez de déclarer. Il faut même prendre en considération un abattement à hauteur de 71 % pour les meublés de tourisme classés. Voilà pourquoi, c’est un régime fiscal bénéficiant d’une très grande attractivité.


C’est aussi une manière de vous retrouver avec une déclaration de l’impôt beaucoup plus simple, vous évitant les nombreuses contraintes sur la comptabilisation des charges. Néanmoins, il existe une petite subtilité au niveau des régimes fiscaux, car certaines disparités sont observables en fonction du type de location. Notamment lorsque vous pratiquez la location saisonnière Airbnb engendrant des charges importantes. Dans ce cas-là, le régime réel peut constituer une solution permettant d’optimiser la fiscalité. Dans tous les cas, mieux vaut réaliser une estimation de la rentabilité avant de vous lancer dans ce domaine.


Le régime réel simplifié : quand et pourquoi l'adopter

Le régime réel simplifié reste une option fiscale pour n’importe quel propriétaire générant des revenus annuels suite à une mise en location. C’est une opposition avec le régime précédent, car l’abattement forfaitaire ne fonctionne pas de la même manière. Cette fois-ci, vous pouvez déduire les charges liées à votre activité de location. Vous retrouvez entre autres les frais de ménage, les dépenses de l’entretien, les intérêts d’emprunt ainsi que la taxe de séjour.


C’est une solution avantageuse lorsque les coûts opérationnels ne sont pas négligeables. De plus, le régime est souvent assimilé à l’activité d’une entreprise et cette fois-ci les bénéfices appartiennent à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux. Donc, vous n’avez d’autre choix que d’appliquer une comptabilité particulièrement rigoureuse avec une vérification approfondie sur la déclaration annuelle.


De toute façon, c’est un choix obligatoire lorsque vous déplacez le plafond de 72 600 €, mais c’est aussi un choix recommandé à partir du moment où vous avez l’objectif de déduire des charges déductibles. Il faut donc réaliser plusieurs simulations afin de vous orienter vers l’option la plus avisée.



Déclarer ses revenus Airbnb : étapes et conseils


Les documents nécessaires pour la déclaration

Dans le but de réaliser une déclaration fiscale dans les règles de l’art, il sera impératif de transmettre plusieurs documents. Lorsqu’il s’agit de la location de l’habitation principale ou d’une résidence temporaire, nous vous conseillons de conserver toutes les attestations de dépenses concernant cette activité commerciale. Vous devez également joindre en annexe de votre déclaration annuelle, la déclaration complémentaire ainsi que les justificatifs demandés par l’administration fiscale. Ils sont particulièrement nombreux, notamment en tenant compte des charges de copropriété et des frais de gestion.


N’oubliez pas non plus d’inclure les frais bancaires, les frais liés à l’agence immobilière ainsi que toutes les dépenses en lien avec les parties communes. N’oubliez pas non plus d’incorporer l’ensemble des factures par rapport à des travaux que vous avez réalisés pour le bien loué. En fonction de votre régime fiscal, vous pourriez déduire ces montants.


Si vous faites preuve de négligence en oubliant certaines informations, vous vous exposez à un redressement fiscal avec de lourdes conséquences financières. Voilà pourquoi, il est préférable d’opter dès le départ pour une gestion rigoureuse en vous pliant la réglementation fiscale en vigueur.



Comment remplir sa déclaration de revenus Airbnb

Afin de réaliser votre déclaration fiscale par rapport aux revenus que vous générez via la plateforme Airbnb, procédez à l’identification des éléments de base, c’est-à-dire la durée de location et le type de location. Il faut donc définir si la location concerne une résidence secondaire ou principale ou bien si nous entrons dans le cadre d’une location saisonnière. C’est un paramètre anodin, mais sachez que celui-ci aura une influence directe sur le régime fiscal.


Pour le calcul et la déclaration des revenus de location, vous prenez en compte l’intégralité des revenus que vous avez perçus par rapport à la location de votre bien immobilier. Pas d’inquiétude, la plateforme Airbnb met à votre disposition un récapitulatif sur lequel vous allez pouvoir constater l’ensemble des gains que vous avez générés. N’oubliez pas de faire vos propres contrôles et d’appliquer un ajustement si nécessaire.


Ces éléments sont à remplir au niveau de la rubrique des bénéfices industriels et commerciaux de votre déclaration fiscale. N’oubliez pas non plus de prendre en considération le régime le plus approprié dans votre situation, c’est-à-dire le régime réel ou le régime micro-BIC.


Au niveau de votre déclaration fiscale, vous devez incorporer les frais de plateforme, c’est-à-dire les montants prélevés par Airbnb. C’est un pourcentage en fonction des revenus que vous avez générés et si vous avez pris la décision de vous orienter vers le régime réel, vous pouvez appliquer une déduction fiscale.


Les erreurs courantes à éviter lors de la déclaration

Au moment de la déclaration des revenus Airbnb, vous pourriez commettre des erreurs ayant de lourdes conséquences si vous n’avez pas déclaré l’intégralité de vos revenus. Chaque information transmise aux impôts devra être vérifiée pour éviter de subir des pénalités. L’erreur la plus courante reste le mauvais choix du régime fiscal et par défaut vous pourriez naturellement vous orienter vers le régime micro-BIC.


Cependant, ce n’est pas forcément le choix le plus optimisé, notamment si vous avez des charges déductibles élevées. C’est une faute courante à partir du moment où vous n’êtes pas habitué à effectuer une gestion de ce type de location.


Une autre erreur consiste à ne pas mobiliser l’aide suffisante afin de vous orienter dans la bonne direction. Pourtant, il suffit de faire preuve de bon sens et d’appliquer le recul nécessaire pour trouver un professionnel qui est capable de vous accompagner dans cette démarche. Une situation bénéfique pour éviter les erreurs classiques. Enfin, nous vous mettons en garde sur la mauvaise connaissance des éléments pouvant être déductibles. Vous pourriez être surpris de l’ensemble des frais et sachez que vous pouvez déduire avec le régime réel.



Les obligations fiscales et administratives pour les hôtes Airbnb


Les obligations de déclaration en mairie

Lorsque vous êtes propriétaire d’un bien immobilier que vous louez sur Airbnb, vous devez respecter certaines conditions légales et notamment effectuer la déclaration en mairie. Un constat que ce soit pour une résidence secondaire ou principale. Sinon, vous n’êtes pas en adéquation avec la réglementation locale concernant le tourisme et l’urbanisme.


Dans les villes appartenant à des zones tendues, comme c’est le cas pour la capitale française, un enregistrement du logement doit s’effectuer et sachez que la durée annuelle de location sera limitée. Une fois de plus, nous vous conseillons vivement de respecter la législation, sous peine de connaître des sanctions importantes. La déclaration en mairie est également une étape indispensable dans le but d’obtenir un numéro d’enregistrement. Cette information vous sera demandée pour réaliser l’application de votre annonce.


Les autres taxes et contributions à prévoir

Vous savez que les revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu. Mais d’autres taxes sont applicables, comme la célèbre taxe de séjour. Elle varie selon le type de logement et la commune et celle-ci doit être reversée à la mairie. Vous pourriez également être soumis aux cotisations sociales à partir du moment où les revenus générés dépassent un seuil ou lorsqu’il s’agit d’une activité professionnelle.


Ne soyez pas non plus surpris de voir une taxe supplémentaire comme « Grand Paris ». Pour en savoir plus, un passage à la mairie s’avère obligatoire.

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